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Nos 4 convictions pour un Design Language System réussi en 2024

Maxime Frere
Principal Designer
28 févr. 2024
Bienvenue dans la première édition de notre newsletter Open!
Chaque mois, l’un de nos experts partage ses convictions sur un sujet clé en design ou en tech, avec l’objectif de vous éclairer… et de vous faire gagner du temps.
Pour cette première, on s’attaque à un sujet clé : les Design Language Systems (DLS).
Avec plus de 10 ans d’expérience dans le domaine, Maxime Frere, Principal Designer chez Source, a condensé son expertise en 4 convictions fortes pour réussir son DLS en 2024.

En résumé
Si vous ne travaillez pas encore sur un DLS, vous êtes à la traîne
Le code doit devenir la source de vérité, pas les outils de design
Visez l’excellence design, pas seulement l’industrialisation
Un DLS va bien au-delà du design : c’est une transformation
1. Si vous ne travaillez pas encore sur un DLS, vous êtes à la traîne
Le Design Language System n’est pas un mot à la mode. C’est un investissement stratégique, essentiel pour transformer les entreprises en organisations plus productives et compétitives.
En 2024, il y a de fortes chances que vos concurrents aient déjà investi dans un DLS, leur permettant de livrer plus vite, d’intégrer plus de fonctionnalités, tout en maintenant une cohérence visuelle sur toutes leurs plateformes. Résultat : une meilleure expérience utilisateur, et une progression dans les parts de marché.
Prenons Apple par exemple : leur expérience fluide et cohérente sur tous leurs appareils contribue fortement à leur préférence de marque et à la fidélité des utilisateurs.
Mais si votre entreprise n’a pas encore commencé à construire un DLS, la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez commencer petit. Et selon nous, c’est même la meilleure approche : démarrer petit, c’est minimiser les risques, valider rapidement, itérer plus facilement… et poser les bases d’une véritable excellence design.
2. Le code doit devenir la source de vérité, pas les outils de design
Les utilisateurs finaux n’interagissent pas avec des outils de design : ils interagissent avec du code !
Des outils comme Figma ou Framer permettent de concevoir des interfaces rapidement. Mais leurs capacités sont limitées comparées à celles du web et du code.
Créer des interfaces en se basant uniquement sur les possibilités de ces outils mène à un nivellement par le bas. Même si Figma ou Framer ont bien évolué pour favoriser la collaboration entre designers et développeurs, cette logique crée souvent des frictions entre les équipes design et tech.
C’est pourquoi, chez Source, nous défendons une approche où le code est la source de vérité, le point de convergence entre designers et développeurs.
Concevoir uniquement depuis les outils de design conduit à un appauvrissement de la qualité.
En plaçant le code au cœur du système, notre approche DLS permet un alignement fluide entre les logiques de travail des designers et les réalités des développeurs.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous parlons de Design Language System, et non simplement de Design System. Il contribue à un vocabulaire normalisé et permet non seulement de combler le fossé entre le design et le code, mais aussi de s'exprimer sur différents supports, qu'il s'agisse de produits numériques ou physiques ou en print.
Et si divers indicateurs clés de performance permettent de mesurer le succès d'un DLS, pour moi, le résultat le plus important transcende souvent les mesures : il s'agit de favoriser les synergies entre les équipes de conception et les équipes techniques. Comme me l'a dit un jour une responsable IT, "voir mon équipe de développement arriver au travail avec le sourire vaut mieux que n'importe quel indicateur".
3. Visez l’excellence design, pas seulement l’industrialisation
Construire un Design Language System doit être vu comme une opportunité d’excellence design. Beaucoup se concentrent uniquement sur l’industrialisation, mais il ne faut pas oublier que si on standardise la médiocrité, on n’obtiendra que de la médiocrité.
Chaque décision prise au cœur d’un DLS a un impact direct sur la qualité des interfaces, notamment dans les produits complexes.
Si on standardise la médiocrité, on n’obtiendra que de la médiocrité.
C’est pourquoi poser des fondations solides est absolument essentiel. Des bases bien construites sont difficiles à remettre en question, et elles permettent de rallier aussi bien les designers que les développeurs front-end à l’usage du DLS.
Il faut accorder une attention minutieuse aux détails, que ce soit dans la création des palettes de couleurs, le choix de la typographie, ou la sélection des assets comme les icônes. Chaque décision design doit être soigneusement expliquée et justifiée afin d’instaurer un véritable niveau d’exigence partagé sur tous les éléments du système.
4. Un DLS va bien au-delà du design : c’est une transformation
On oublie souvent que les Design Language Systems ont le pouvoir de transformer des organisations au design peu mature.
Même si cela peut sembler lourd ou complexe à mettre en place, avec de multiples dimensions à prendre en compte, je n’ai jamais vu un levier de transformation aussi puissant que l’adoption d’un DLS.
En réalité, quand nous lançons des programmes DLS pour nos clients, il est souvent nécessaire de réduire les ambitions initiales et d’opter pour une approche progressive, bottom-up.
Même si l’objectif est d’industrialiser la capacité design, commencer petit, par exemple via un Proof of Concept, permet de créer un alignement plus large ensuite.
On oublie souvent que les DLS ont le pouvoir de transformer des organisations au design peu mature.
J’ai déjà évoqué comment un DLS orienté code peut transformer la collaboration entre Design et Tech. Une fois cette synergie en place, on observe que tout le monde se met à chercher des solutions plutôt qu’à freiner les avancées.
Et souvent, cela dépasse le DLS lui-même : les méthodes et les réflexes se diffusent à d’autres équipes.
Cela dit, même si l’adoption fonctionne bien à l’échelle opérationnelle, beaucoup d’organisations se heurtent ensuite à un plafond de verre qui limite l’évolution du DLS.
Pour obtenir une adoption large, il faut parfois le promouvoir activement, voire l’imposer.
Autre facteur clé de réussite : le niveau d’appropriation du DLS par l’entreprise. Il doit être pensé en fonction des capacités opérationnelles réelles, avec un niveau de flexibilité adapté.
Et comme toute langue vivante, un Design Language System est destiné à évoluer dans le temps.
Notre objectif ultime : transférer le produit à nos clients, pour qu’ils puissent l’opérer en toute autonomie.

Un levier de productivité prouvé
Maintenant que vous connaissez notre point de vue sur les Design Language Systems, voyons ce qu’en disent les autres. De nombreuses études ont mis en évidence les bénéfices concrets liés à l’implémentation d’un DLS.
En voici trois que nous avons sélectionnées :
Une production design plus efficace
30 à 50 % de temps gagné sur les tâches de design grâce à l’utilisation d’un Design System. (Source : Zeroheight)Un développement plus rapide côté Tech
Jusqu’à 50 % de réduction du temps nécessaire pour réaliser une tâche front-end grâce à un DLS. (Source : Figma)Des économies… et de la croissance
+20 % de chiffre d’affaires grâce à un écosystème digital plus cohérent et digne de confiance. (Source : Forbes)
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Chaque mois, l’un de nos experts partage ses convictions sur un sujet clé en design ou en tech, avec l’objectif de vous éclairer… et de vous faire gagner du temps.
Pour cette première, on s’attaque à un sujet clé : les Design Language Systems (DLS).
Avec plus de 10 ans d’expérience dans le domaine, Maxime Frere, Principal Designer chez Source, a condensé son expertise en 4 convictions fortes pour réussir son DLS en 2024.

En résumé
Si vous ne travaillez pas encore sur un DLS, vous êtes à la traîne
Le code doit devenir la source de vérité, pas les outils de design
Visez l’excellence design, pas seulement l’industrialisation
Un DLS va bien au-delà du design : c’est une transformation
1. Si vous ne travaillez pas encore sur un DLS, vous êtes à la traîne
Le Design Language System n’est pas un mot à la mode. C’est un investissement stratégique, essentiel pour transformer les entreprises en organisations plus productives et compétitives.
En 2024, il y a de fortes chances que vos concurrents aient déjà investi dans un DLS, leur permettant de livrer plus vite, d’intégrer plus de fonctionnalités, tout en maintenant une cohérence visuelle sur toutes leurs plateformes. Résultat : une meilleure expérience utilisateur, et une progression dans les parts de marché.
Prenons Apple par exemple : leur expérience fluide et cohérente sur tous leurs appareils contribue fortement à leur préférence de marque et à la fidélité des utilisateurs.
Mais si votre entreprise n’a pas encore commencé à construire un DLS, la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez commencer petit. Et selon nous, c’est même la meilleure approche : démarrer petit, c’est minimiser les risques, valider rapidement, itérer plus facilement… et poser les bases d’une véritable excellence design.
2. Le code doit devenir la source de vérité, pas les outils de design
Les utilisateurs finaux n’interagissent pas avec des outils de design : ils interagissent avec du code !
Des outils comme Figma ou Framer permettent de concevoir des interfaces rapidement. Mais leurs capacités sont limitées comparées à celles du web et du code.
Créer des interfaces en se basant uniquement sur les possibilités de ces outils mène à un nivellement par le bas. Même si Figma ou Framer ont bien évolué pour favoriser la collaboration entre designers et développeurs, cette logique crée souvent des frictions entre les équipes design et tech.
C’est pourquoi, chez Source, nous défendons une approche où le code est la source de vérité, le point de convergence entre designers et développeurs.
Concevoir uniquement depuis les outils de design conduit à un appauvrissement de la qualité.
En plaçant le code au cœur du système, notre approche DLS permet un alignement fluide entre les logiques de travail des designers et les réalités des développeurs.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous parlons de Design Language System, et non simplement de Design System. Il contribue à un vocabulaire normalisé et permet non seulement de combler le fossé entre le design et le code, mais aussi de s'exprimer sur différents supports, qu'il s'agisse de produits numériques ou physiques ou en print.
Et si divers indicateurs clés de performance permettent de mesurer le succès d'un DLS, pour moi, le résultat le plus important transcende souvent les mesures : il s'agit de favoriser les synergies entre les équipes de conception et les équipes techniques. Comme me l'a dit un jour une responsable IT, "voir mon équipe de développement arriver au travail avec le sourire vaut mieux que n'importe quel indicateur".
3. Visez l’excellence design, pas seulement l’industrialisation
Construire un Design Language System doit être vu comme une opportunité d’excellence design. Beaucoup se concentrent uniquement sur l’industrialisation, mais il ne faut pas oublier que si on standardise la médiocrité, on n’obtiendra que de la médiocrité.
Chaque décision prise au cœur d’un DLS a un impact direct sur la qualité des interfaces, notamment dans les produits complexes.
Si on standardise la médiocrité, on n’obtiendra que de la médiocrité.
C’est pourquoi poser des fondations solides est absolument essentiel. Des bases bien construites sont difficiles à remettre en question, et elles permettent de rallier aussi bien les designers que les développeurs front-end à l’usage du DLS.
Il faut accorder une attention minutieuse aux détails, que ce soit dans la création des palettes de couleurs, le choix de la typographie, ou la sélection des assets comme les icônes. Chaque décision design doit être soigneusement expliquée et justifiée afin d’instaurer un véritable niveau d’exigence partagé sur tous les éléments du système.
4. Un DLS va bien au-delà du design : c’est une transformation
On oublie souvent que les Design Language Systems ont le pouvoir de transformer des organisations au design peu mature.
Même si cela peut sembler lourd ou complexe à mettre en place, avec de multiples dimensions à prendre en compte, je n’ai jamais vu un levier de transformation aussi puissant que l’adoption d’un DLS.
En réalité, quand nous lançons des programmes DLS pour nos clients, il est souvent nécessaire de réduire les ambitions initiales et d’opter pour une approche progressive, bottom-up.
Même si l’objectif est d’industrialiser la capacité design, commencer petit, par exemple via un Proof of Concept, permet de créer un alignement plus large ensuite.
On oublie souvent que les DLS ont le pouvoir de transformer des organisations au design peu mature.
J’ai déjà évoqué comment un DLS orienté code peut transformer la collaboration entre Design et Tech. Une fois cette synergie en place, on observe que tout le monde se met à chercher des solutions plutôt qu’à freiner les avancées.
Et souvent, cela dépasse le DLS lui-même : les méthodes et les réflexes se diffusent à d’autres équipes.
Cela dit, même si l’adoption fonctionne bien à l’échelle opérationnelle, beaucoup d’organisations se heurtent ensuite à un plafond de verre qui limite l’évolution du DLS.
Pour obtenir une adoption large, il faut parfois le promouvoir activement, voire l’imposer.
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Maintenant que vous connaissez notre point de vue sur les Design Language Systems, voyons ce qu’en disent les autres. De nombreuses études ont mis en évidence les bénéfices concrets liés à l’implémentation d’un DLS.
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